Biographies
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Marceau SIMON, dit le « BRAVE », matricule « 1652 C 38 », est né le 8 juin 1922 à Mouzon dans le département des Ardennes.
Après avoir effectué en 1937 une année à l’école des Pupilles de Brest, il incorpore l’école des Mousses sur le bâtiment « ARMORIQUE » le 6 avril 1938.
Le 1er avril 1939 il effectue son BE de Fusilier Marin à Lorient sur le bâtiment « CONDE ».
Il est ensuite affecté à l’Amirauté Française comme « Porte-Drapeaux », puis en 1941 il est mis en subsistance sur le bâtiment « JEAN BART » à Casablanca, période pendant laquelle, il effectue son stage Commando à Sirocco en Algérie et son cours de Moniteur de Sports. *
En 1942, il est affecté sur le bâtiment « GLOIRE » à Dakar où il participa au sauvetage le 12 septembre 1942 du « LACONIA » torpillé par le U-BOOT 156, où à son bord il y avait 136 hommes d’équipage, 80 civils femmes et enfants, 268 militaires Anglais, 103 soldats Polonais et environ 1800 prisonniers de guerre Italiens. Il participe également le 15 août 1944, face à nos côtes, à bord du « GLOIRE » au débarquement de Provence.
De mai 1945 à juillet 1950, il est affecté au CFM Bormettes, la DP Toulon, le Centre Siroco, la BPAN Hyères, à nouveau le Centre Siroco, retour sur le « GLOIRE », l’EAMF Toulon, le Paquebot Poste « ANDRE LEBON ».
Le 3 juillet 1950 il est affecté au « Commando FRANCOIS » en Indochine en tant que chef de groupe. Il participe aux opérations de Cochinchine, Cambodge, Aman et Tonkin. Le 28 mai 1951, le commando composé de 74 hommes et 2 supplétifs cantonné dans l’église de Ninh-Binh est encerclé par deux bataillons de Viet-Minh. Les pertes seront de 2/3 du commando tués ou blessés. Marceau sera retrouvé nu et blessé, le Viet-Minh l’ayant laissé pour mort. Son quartier Maître Voltigeur Michel CAROFF vient à son secours, le charge sur son dos et le camoufle à l’abri en le recouvrant d’herbes sèches, il vient de lui sauver la vie. Le détail de son séjour a été relaté dans son livre, il était aujourd’hui le dernier survivant de cette tragédie.
Après une période de remise en forme, il regagne le commando FRANCOIS avant sa dissolution. Il retrouve ensuite la France, pour une affectation de 1952 à 1955 comme Moniteur de Sports spécialiste « Basket » à l’école des TRANS situés à la Londe-les-Maures.
De 1956 à 1958, homme d’honneur, il participe aux opérations de maintien d’ordre au Maroc.
En 1959, il est affecté à nouveau à l’EAMF Toulon et sera RCA le 1er février 1962 au grade de Premier maître CS.
En 1975, il remet en service l’Amicale Nationale des Fusiliers Marine et Commandos – Section Toulon à laquelle il occupera le poste de Président pendant 15 ans. Il en été le Président d’honneur.
Il est titulaire des décorations suivantes :
- Croix de Chevalier de la légion d’honneur
- Médaille Militaire
- Chevalier de l’Ordre National du Mérite
- Croix de Guerre 39-45 – Etoile de Bronze
- Croix de Guerre TOE – Etoile de Bronze
- Croix de Guerre avec Palme - A droit au port de la Fourragère aux couleurs TOE avec agrafe « Commando François» à titre personnel
- Croix du Combattant
- Médaille des Blessés Militaires
- Médailles des Combattants de moins de 20 ans
- Médaille du Titre de reconnaissance de la nation
- Médaille Commémorative Française Guerre 39-45 avec barrette France-Atlantique-Méditerranée-Libération
- Médaille Commémorative Campagne d’Italie
- Médaille Commémorative Campagne Indochine
- Médaille Commémorative Opérations Sécurité Maintien de l’Ordre agrafe Maroc
- Médaille Commémorative Extrême Orient
- Médaille d’Honneur de la Jeunesse et des Sports
- Médaille D’Honneur du Mérite Civique
Nota : Cette biographie est publiée avec l'aimable autorisation de l'Amicale Nationale des Fusiliers Marine et Commandos (Section Toulon) et est la reproduction du texte publié sur le site web de celle-ci en hommage à notre ami (voir ici). Les photos sont également issues de ce site.
Marceau Simon est décédé le 14/09/2018.
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Notre doyen alsacien Jean Klein a l'honneur de la presse locale. Voici l'artilce biographique publié à l'occasion du 92ème anniversaire de notre ami dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, édition de Sélestat-centre Alsace du 1er août 2017, que nous a transmis Alain Kleimberg, coordonnateur Alsace Lorraine Grand Est.
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Né en 1925, Engène LITTOUX entre en 1939, à l'âge de 14 ans, à L'Ecole des pupilles, à La Villeneuve (Brest).
En 1941, l'école est tranférée à Saint-Mandrier. En octobre, il intégre l'Ecole des mousses, à bord de l'Océan, amarré sur coffre devant Saint-Mandrier.
En 1942, après le sabordage de la Flotte et alors qu'il se trouve à Châteaulin pour une permission de longue durée, commence son parcours de Résistant. Recruté par un ami, il particpe dans un premier temps à la recherche du renseignement.
Arrêté en 1944, il est relâché peu après. Il rejoint alors la compganie De Gaulle du bataillon Stalingrad. Blessé lors d'une opération contre les Allemands au Menez-Hom, il continue néammoins à partiper aux opérations de libération de la presqu'île de Crozon.
Fin 1944, il rejoint le Jean-Bart à Casablanca, puis embarque, en juillet 1945 sur le Somali à bord duquel il participera aux combats du Pacifique contre le Japon. Après la capitulation du Japon, il se retrouve engagé en Indochine, contre le Viet-Minh.
Revenu en métropole en mai 1946, il quitte la Marine en 1949.
Il s'engage alors dans le bénévolat, qu'il n'a ensuite jamais quitté. Il est, entre autres, président d'honneur de la ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance) du Finistère.
En récompense pour son implication dans le bénévolat, mais surtout pour ses actions dans la Résistance et dans les conflits auquels il a participé, il a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur et s'est vu remettre cette décoration le 8 août 2016 par le Génaral Le Bot à l'occasion de la commémoration de la libération de Quimper (*)
(*) Cette courte biographie est inspirée du discours que le Général Le Bot a prononcé à l'occasion de cette remise de décoration.
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Nous fêterons bientôt notre ami centenaire !
Biographie de Pierre Mignot, membre de la région Bourgogne Franche-Comté Rhône-Alpes, mousse 1933/04, rédigée par Maurice Mention d'après les information d'Alain Mignot, fils de Pierre.
Pierre MIGNOT est né le 11 septembre 1917 à Gray, en Haute-Saône. Il entrera donc bientôt dans sa 100ème année.
En 1933, il quitte la Franche-Comté pour la Bretagne en intégrant l’École des mousses sur l’Armorique le 6 avril. Il en sort le 30 juin 1934 pour rallier l’École des mécaniciens de l’aéronavale située à Rochefort, d’où il sort matelot breveté arrimeur en août 1935.
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Un membre de PACA-Corse toujours très présent et fidèle !
Notre ami Laurent MOUTTON s'en est allé pour son dernier voyage le 1er août 2017.
Tous les habitués de nos activités en PACA-Corse connaissaient son visage et admiraient sa fidélité à notre amicale. Malgré son grand âge, et bien que la route soit longue depuis Antibes où il résidait, il était quasiment toujours présent à nos manifestations à Toulon ou ses environs, et ceci aussi grâce au dévouement de sa fille Evelyne qui l'accompagnait.
Mais quelle a été la vie de notre vénérable ancien ? Sachant qu'Evelyne avait déjà couché sur le papier les souvenirs de son père, je lui avais demandé si elle pouvait en tirer une petite biographie, afin que nous puissions mieux encore connaître Laurent.
La voici cette biographie, émaillée de souvenirs exprimés oralement par notre ami …
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Pierre Pihan, mousse 1947/10, Président fondateur de l'Amicale des nageurs de combat, était rescapé du Commando François. Il était Officier de la Légion d'Honneur.
En Indochine, où les forces françaises affrontèrent le Vietminh de 1946 à 1954, le commando François (qui portait le nom du lieutenant de vaisseau François Jacques, mort sur le Tonkin à la tête de sa flottille amphibie en janvier 1947) fut décimé dans la nuit du 28 et 29 mai 1951 à Ninh Binh. Seuls contre deux bataillons du général Giap, qui avait lancé une vaste offensive pour s’emparer du delta du Tonkin, le lieutenant de vaisseau Albert Labbens et ses 76 hommes, retranchés dans une église abandonnée, ont offert une résistance héroïque. En état d’infériorité numérique écrasante, les marins français, âgés en moyenne d’à peine 20 ans, perdirent 40 des leurs sous le feu de l’ennemi et, malgré une sortie de vive force réussie, les survivants, après avoir épuisé leurs munitions, furent capturés. En plus des 40 tués, on dénombra 9 disparus, certains ayant probablement été fusillés. Seuls 29 hommes du commando François survécurent, dont Pierre Pihan, à l’issue d’un sacrifice qui a permis de retarder l’offensive surprise de Giap. Grâce à cette valeureuse résistance, le général de Lattre de Tassigny eut le temps d’organiser la riposte dans ce qui constitua le début de l’un des grands affrontements de la guerre d’Indochine, connu sous le nom de bataille du Day.
Extrait d'un article publié sur le site Mer et Marine.
Voir aussi cet article de Nice Matin, publié sur le site maville, ainsi que ce témoignage, sur le site de la Fédération Nationale des Combattants Volontaires, fncv.com.
Pierre Pihan est décédé le 30 octobre 2015.